Je choisis ce jour de la commémoration
du centenaire de la première Apparition de Notre Dame à Fatima le 13 mai 1917 –
qui sera confirmée le 13 octobre par le grandiose miracle du soleil, vu par des
dizaines de milliers de témoins oculaires et qui le transformera non seulement
en preuve des Apparitions mais aussi en preuve que le soleil, bien loin d’être
fixe, est doué de deux mouvements : une rotation sur lui-même vertigineuse
et source d’énergie, et un déplacement dans l’espace à une vitesse non moins
vertigineuse – et de la fête de saint Robert Bellarmin pour écrire ce texte qui
fait la preuve de que ce grand saint et grand esprit demandait à Galilée :
justifier et prouver sa théorie. Galilée ni ses disciples ne l’ont jamais fait
en prenant pour base les données du monde réel selon la logique de la vraie
philosophie d’Aristote expliquée de façon géniale par saint Thomas d’Aquin.
Mais ce qui n’était pas facile, voire impossible à prouver à l’époque de saint
Robert, l’est devenu à notre époque des satellites et des connaissances
acquises par la science de l’observation des mouvements célestes et de leur
explication à partir de la terre et non de théories inventées ou supposées
exister. Dans ce domaine la fixation d’un méridien-origine basé sur le
mouvement du soleil a été un progrès décisif. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien
que la prétendue science actuelle essaie par tous les moyens de le remplacer
par un prétendu temps universel indépendant du soleil et désormais établi par
des horloges atomiques.
Les progrès
foudroyants accomplis dans la connaissance des dimensions et des ressources de
la terre ont conduit les personnes qui réfléchissent à se rendre de plus en
plus compte que celles-ci étaient limitées et que la terre était par conséquent
menacée de pénurie à plus ou moins longue échéance mettant en danger toute vie
sur terre. Le catholique le sait puisqu’il le lit dans l’enseignement du
Christ : le ciel et la terre passeront… Matthieu 24, 35.
Il en va tout
autrement pour quiconque n’a pas la foi en un Dieu Créateur et Providence et
qui a clairement annoncé qu’en raison de l’incrédulité et de l’iniquité des
hommes cette terre actuelle sera détruite par un déluge de feu. Estimant que
ces prédictions ne sont que fables pour faibles d’esprit, athées et agnostiques
se sont lancés dans une foule de recherches et de projets de toutes sortes pour
prolonger au maximum la possibilité de vie sur cette planète. Il n’est pas
question ici de tous les énumérer. Mais il est indispensable de mentionner le
plus fou de ces projets, c’est-à-dire ce qu’ils ont dénommé la « conquête
de l’espace ». C’est d’autant plus fou et hallucinant que la première « conquête »,
c’est-à-dire les alunissages montés par la NASA sont un gigantesque canular.
Comment expliquer que malgré cette preuve de l’impossibilité d’effectuer cette
prétendue conquête d’un espace aux proportions pratiquement infinies, les mêmes
personnes persistent à la croire possible et dépensent pour cela des sommes
astronomiques, cherchent avec fébrilité des planètes susceptibles d’être
colonisées par l’homme ou de leur fournir suffisamment de matières premières
qui viendraient à manquer sur la terre ?
Je ne vois
d’explications plausibles que dans cette prédiction de saint Paul dans ce texte
de la deuxième épître aux thessaloniciens : Ideo mittet illis
Deus operationem erroris ut credant mendacio, ut judicentur
omnes qui non crediderunt veritati, sed consenserunt iniquitati. C’est
pourquoi Dieu leur envoie une puissance d’erreur pour leur faire croire au
mensonge, afin que soient condamnés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité
mais ont pactisé avec l’iniquité. II Thess. 2, 11-12.
Les ennemis de la vérité ont déployé
une telle énergie pour imposer la théorie de Copernic, instrumentalisée par
Galilée, que cette puissance d’erreur s’est incrustée dans leur esprit,
confortée en dernier développement par Einstein qui a, de sa propre autorité,
fixé la vitesse maximale atteignable dans le cosmos, ce qui rendait par le fait
même la théorie du géocentrisme complètement impossible. Je ne vois pas d’autre
explication à cette fixation sur une théorie dont n’importe qui moyennement
instruit peut démontrer la fausseté.
Voici comment prouver que le soleil
tourne autour de la terre.
Tout le monde admet qu’il est toujours
midi/minuit en même temps pour le même méridien. C’est expérimentalement prouvé
et c’est sur cette base que par convention internationale on a pris le méridien
de l’observatoire de Greenwich comme méridien-origine pour le comput du temps,
GMT.
Tout le monde admet qu’il est
midi/minuit chaque 24 heures tous les jours de l’année et des années. Cela n’a
pas à être prouvé puisque tout le monde le constate avec son chronomètre. Mais
pour qu’il soit midi-minuit en même temps pour un méridien, il faut de
nécessité absolue que le plan contenant le méridien fasse avec le plan
contenant le soleil un angle droit.
La conclusion est vite tirée : la
terre est absolument stable puisque c’est toute l’année et toutes les années
qu’il est midi/minuit pour le méridien-origine de Greenwich. C’est la preuve
irréfutable que le soleil est mobile et tourne autour de la terre. Car il est
aussi expérimentalement prouvé que dans la théorie de Copernic le plan du
méridien ne coupe à angle droit le plan du soleil que deux fois par an,
c’est-à-dire aux solstices.
Ce qu’il faut particulièrement
souligner ici c’est que la mobilité du soleil est la seule et unique façon
d’expliquer scientifiquement la similitude des trajectoires du soleil aux deux
équinoxes, car dans la théorie de Copernic elles devraient s’inverser de la
même manière qu’elles s’inversent aux solstices. Comme on peut le constater,
c’est par les données de la véritable science qu’on prouve la fausseté de la
théorie de Copernic.
N’importe qui peut vérifier
expérimentalement cela s’il a pris la peine de noter l’endroit exact du lever
et du coucher du soleil aux équinoxes. Il a alors la preuve que le mouvement du
soleil est une vrille ascendante et descendante d’un solstice à l’autre limitée
au nord par le tropique du cancer et au sud par celui du capricorne survolant
ainsi deux fois l’équateur selon une trajectoire pratiquement identique.
Il y a un autre moyen
de montrer les limites de la science. Il a l’avantage de pouvoir être mis en
relation avec la théorie de Copernic dont Galilée n’a jamais fourni la moindre
preuve de son exactitude.
Tout le monde admet
que la terre est une sphère et tout le monde sait qu’elle est recouverte sur
quatre cinquième de sa surface par des fleuves, des lacs, des mers et des
océans. Comment et par quelles lois la science explique-t-elle qu’une telle
masse d’eau, dont la caractéristique est d’être formée par des molécules qui
n’ont aucune cohésion entre elles, reste-t-elle malgré tout comme soudée à
cette sphère ? Elle ne peut fournir qu’un mot : l’attraction.
Il faut ajouter ici que la même science a fixé le mouvement de cette sphère
selon la théorie de Copernic dont Einstein a établi la pérennité en clouant,
avec sa fixation de la vitesse maximale du mouvement, le dernier clou du
cercueil dans lequel était enseveli le géocentrisme.
Quelle est la
conséquence la plus importante pour la sphère terre ? La
première conséquence est qu’elle ferait augmenter la force d’attraction pour
retenir ces masses d’eau comme soudées à la terre d’une façon colossale. En
effet, comme dans la théorie de Copernic la terre tourne sur elle-même à une
vitesse de 1666 kilomètres à l’heure à l’équateur, cette force d’attraction
devrait être augmentée de façon à compenser la gigantesque force centrifuge
exercée par une telle vitesse sur une telle masse d’eau. Mais comme cette eau
ne se trouve pas seulement dans les fleuves et océans mais dans une proportion
importante dans tout organisme vivant, dont le corps de l’homme à hauteur de 60
à 70 pour cent de son volume, il s’ensuivrait que les hommes seraient
pratiquement soudés à la terre. Autant dire que toute vie serait impossible sur
terre. Car il est impossible d’imaginer que cette force d’attraction, forcément
issue du noyau central de la terre, ferait une discrimination entre les masses
qu’elle retiendrait.
Mais il faut ajouter
pour être complet et juste, que ce n’est pas la théorie de Copernic qui serait
seule en cause, car cette dernière ne ferait que faire augmenter la puissance
d’attraction nécessaire pour « souder » les masses liquides à la
sphère-terre. Dans les deux cas envisagés, dont il été démontré qu’un seul peut
et doit être accepté comme scientifiquement acceptable, soit celui de la
stabilité de la sphère-terre, la force d’attraction devrait être d’une telle
intensité qu’elle plaquerait au sol tout être animal ou humain, pour autant
qu’il puisse exister de tels êtres dans de telles conditions.
Vu ce qui précède,
n’en déplaise aux athées et aux agnostiques, la seule explication rationnelle
de cet état de fait – c’est-à-dire qu’une sphère recouverte au quatre-cinquième
de liquide est suspendue dans l’espace – ne peut être expliquée que par une
Puissance Supérieure, telle que les catholiques l’expriment dans le premier dogme
de leur foi : credo in unum Deum
Patrem omnipotentem, factorem coeli et terrae visibilium omnium et
invisibilium. Je crois en un Dieu Père tout-puissant, créateur du
ciel et de la terre, de toutes choses visibles et invisibles.
La conclusion définitive à tirer de
l’ensemble des connaissances à notre disposition sur l’existence de la terre
est que les données scientifiques sont incapables d’expliquer rationnellement
qu’une sphère dont la majeure partie de la surface est constituée d’eau puisse
exister comme suspendue dans l’espace. Seule la volonté expresse et constante
du Créateur et Providence de tout le visible et mesurable peut expliquer ce qui
constitue un miracle permanent et la preuve la plus éclatante de l’existence de
Dieu, une réalité pour le croyant en la toute-puissance divine.
P. S. Précision sur
l’établissement d’un méridien-origine. Celui-ci peut être fixé n’importe où, mais par convention il a été fixé à Greenwich,
l’endroit où se trouve l’Observatoire de Londres. En fait, les mesures faites à
l’époque de sa fixation étaient inexactes et correspondent à un lieu situé à
une centaine de mètres à côté dudit observatoire.
Dès que le lieu où se
produit le midi solaire a été exactement fixé, la longitude de ce lieu devient
le méridien-origine pour le comput du temps. Ce temps est obligatoirement le
même pour toute cette longitude, car il n’y a qu’un seul soleil qui n’éclaire
qu’une seule terre. Que les observateurs voient le soleil sous différents angles
suivant la latitude où ils se trouvent dans les deux hémisphères ne joue aucun
rôle pour ce principe de base. Il est toujours midi en même temps pour tous les
points situés sur cette longitude et minuit pour ceux situés dans la partie non
éclairée. Actuellement on parle toujours de GMT, mais en fait on utilise une
correction qui le déplace sur sa longitude
réelle.
Il est clair que je
rejette complètement le temps universel basé sur les horloges atomiques et géré par le bureau central du service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence situé à l'Observatoire de Paris, puisque j'ai fait la preuve de la stabilité de la terre.