Traduction de l’interview donnée par Jügen Graf le 24 février 2013 à YJC (Young Journalists Club) Iran
http://www.yjc.ir/en/print/198
1. Mr Graf, vous êtes Suisse et vous êtes forcé aujourd’hui de vivre en Russie. Pourquoi ?
En juillet 1998, le Tribunal de district de Baden m’a condamné à 15 mois de prison sans sursis et à une amende d’environ 40.000 francs suisses en raison de mes écrits révisionnistes. Mon éditeur, Gerhard Förster, qui avait 76 ans et était si malade qu’il avait fallu l’amener en chaise roulante à la salle d’audience, a pris un an de prison plus une amende identique ; il est décédé deux mois plus tard. Comme je n’étais pas en mesure de payer l’amende, cette dernière aurait été commuée en peine de prison supplémentaire et j’aurais dû passer environ deux ans et demi derrière les barreaux. Mon avocat, Maître Urs Oswald, fit appel du verdict mais en 2000 la décision fut confirmée par la Cour suprême de la Confédération helvétique. A l’époque, j’étais fiancé à celle qui allait devenir ma femme, Olga Stepanovna, une historienne de Minsk (Biélorussie). Etant donné que nous ne voulions pas d’une longue séparation, je pris la décision de ne pas purger ma peine et d’émigrer.
Depuis 2002 nous vivons, Olga et moi, en Russie. Je gagne ma vie comme traducteur de diverses langues européennes (spécialement anglais et russe) en allemand mais je poursuis également mes activités révisionnistes. En 2010, conjointement avec le Suédois Thomas Kues et l’Italien Carlo Mattogno, j’ai écrit un livre, long et détaillé, sur le prétendu « camp d’extermination » de Sobibor en Pologne orientale où, d’après l’histoire holocaustique, entre 170.000 et 250.000 juifs ont été gazés en 1942 et 1943 (Sobibor, Holocaust Propaganda and Reality [Sobibor, propagande holocaustique et réalité], Castle Hill Publishers, Uckfield 2010). Dans cet ouvrage nous démontrons que Sobibor était en réalité un camp de transit.
2. Compte tenu du fait que l’un des motifs de votre exil a été l’influence des juifs dans votre pays, comment évaluez-vous l’aspect négatif de cette influence ?
Bien que l’influence juive soit certainement loin d’être aussi envahissante en Suisse que dans d’autres pays européens (surtout en Allemagne et en France), elle est cependant forte. Le meilleur exemple est celui de la prétendue « loi antiraciste » qui a été votée en 1993. Cette loi interdit de « justifier, minimiser ou nier un génocide » – une formule qui est tellement vague que personne ne sait distinguer entre ce qui est permis et ce qui est défendu. Bien que dans son libellé ni les juifs, ni l’Holocauste, ni les chambres à gaz, ni le chiffre de six millions ne soient mentionnés, cette loi est utilisée pour étouffer tout désaccord relatif à l'ampleur de la persécution des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est un secret pour personne qu’elle a été présentée à l’instigation des juifs suisses. Dès le mois de février 1987, le Jüdische Rundschau Maccabi, organe de la communauté juive suisse, annonçait que la Suisse allait se doter d’une loi antiraciste qui ferait du révisionnisme un délit. Alors, comment les juifs suisses pouvaient-ils savoir en 1987 que notre Parlement voterait effectivement une telle loi six ans plus tard ?
3. Est-ce que l'influence sioniste dans toute l'Europe, avec l'argent dont ils disposent, a été à ce jour utile ou non à la crise européenne actuelle ?
Bien sûr, la crise économique actuelle a des origines multiples, mais le facteur le plus important est sans aucun doute le système bancaire. La Commission de l’Union européenne est dirigée par la Banque centrale européenne qui à son tour est dirigée par la banque juive Goldman Sachs. Le 4 septembre 2012, la chaîne de télévision allemande ARTE a diffusé un documentaire ayant pour titre « Goldman Sachs – Eine Bank lenkt die Welt » (Goldman Sachs – Une banque qui gouverne le monde). Les deux producteurs, Jérôme Fritel et Marc Roche, ont déclaré : « L’influence de Goldman Sachs s’exerce directement sur la vie des citoyens ; on a l’exemple de la nomination du président de la Banque centrale européenne. Goldman Sachs empêche systématiquement toute réglementation du secteur financier. Cette banque a vraiment le bras long. » Le directeur de la Banque centrale européenne bénéficie de lois spéciales qui lui confèrent l'immunité contre toute poursuite judiciaire.
Grâce à leur puissance financière immense, les banksters (principalement, mais pas exclusivement, bien sûr) juifs peuvent corrompre et acheter à peu près n'importe quel homme politique, quel que soit le parti auquel il appartient. Les différences entre « conservateurs », « libéraux » et « socialistes » sont purement rhétoriques ; en fait, ils promeuvent tous la même politique qui profite aux banksters et nuit à la population active. Dans ces circonstances, les élections sont en grande partie une farce.
La République fédérale d'Allemagne, en tant qu’Etat membre le plus prospère de l'Union européenne, a, au cours de ces dernières années, payé des sommes énormes (plusieurs milliards de dollars) à la Grèce, soi-disant pour aider cette nation pauvre et endettée. Le citoyen moyen allemand pense que son argent aidera les pauvres Grecs. Il ne sait pas que pas un citoyen grec n’en verra jamais un sou. Tout l'argent va aux banques (en grande partie juives) dont la Grèce est débitrice. Afin de réduire ses dettes, le gouvernement grec a pris des mesures qui condamnent à la misère de vastes secteurs de sa propre population – réduction des salaires et des retraites, fermetures d’hôpitaux, etc. Ainsi, pendant que les banksters vivent dans un luxe inimaginable, leurs activités ont pour résultat que des pays entiers sont en ruine. Au Portugal et en Espagne, la situation est à peine meilleure qu’en Grèce, et d'autres pays, comme l'Italie, vont bientôt suivre.
4. En tant que garant de l'existence du régime sioniste, quel a été l’impact de l'Holocauste sur l’approche occidentale du régime ?
On peut dire sans risque que sans l'Holocauste l'Etat sioniste d'Israël n'existerait pas. Après tout, la fondation de cet Etat était un anachronisme. En novembre 1947, lorsque les Nations Unies ont recommandé la division de la Palestine, la Grande-Bretagne avait déjà donné son indépendance à l'Inde. Des dizaines de territoires asiatiques et africains tentaient toujours plus de se défaire de la tutelle de l'homme blanc. En d'autres termes : le colonialisme était en voie de disparition. Exactement au même moment les sionistes se sont vus autorisés à mettre à exécution leur projet colonialiste en Palestine, avec les terribles conséquences qui en ont résulté pour la population arabe autochtone. L’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Abba Eban, n’a pas fait mystère du fait que l'Holocauste avait contribué à la fondation de l'entité sioniste : « Une des raisons de cette victoire réellement prodigieuse a été sans le moindre doute la Shoah [mot hébreu pour “catastrophe”, c'est-à-dire l'Holocauste]. La mémoire du génocide était toujours vivante. »
Vu que les Palestiniens sont les principales victimes de l'histoire de l'Holocauste, on pourrait s'attendre à ce que des intellectuels palestiniens (et d'autres musulmans) examinent de près cette histoire afin de déterminer si elle est historiquement exacte. Malheureusement, cela n'a pas été fait. Il est vrai que de nombreux musulmans ont dénoncé la fraude de l'Holocauste, mais dans un débat avec des historiens ou des journalistes juifs habiles, ils n'auraient aucune chance, parce qu'ils ne possèdent pas les connaissances nécessaires. Parmi les chercheurs révisionnistes, il n’y a pas de musulmans et, autant que je sache, les études révisionnistes les plus récentes et les plus importantes, telles que l’ouvrage collectif extrêmement important Dissecting the Holocaust (édité par Germar Rudolf, Theses & Dissertations Press, Chicago 2003), n’ont pas été traduites en arabe ni en farsi. Ceci est très regrettable parce que si les Palestiniens étaient informés sur cette question, ils sauraient que, si les juifs étaient, en effet, cruellement persécutés pendant la Deuxième Guerre mondiale, il n'y a pas eu d'extermination systématique, il n'y a pas eu de chambres à gaz homicides et le chiffre de six millions est une exagération irresponsable. En d’autres termes : les Palestiniens apprendraient qu’on leur a volé leur pays, qu’on a emprisonné, torturé et tué leurs fils au nom d’un mensonge.
Certains intellectuels musulmans (l'écrivain défunt Edward Saïd en est un bon exemple) avalisent la version traditionnelle de l'Holocauste parce qu'ils pensent qu'ils doivent le faire s'ils veulent être acceptés par la société occidentale et être en mesure de défendre de manière plus efficace les droits des Palestiniens. C’est une illusion tragique. Tant que le monde occidental croira aux camps d’extermination, aux chambres à gaz et aux six millions, il soutiendra toujours Israël, quel que soit le comportement de cet Etat. Les peuples occidentaux n’apprécient certainement pas les agressions et les massacres d’Israël mais ils soutiennent que l'Holocauste était cent fois pire et que par conséquent les juifs doivent avoir leur propre pays afin d'éviter un nouvel Holocauste. Si les chambres à gaz et les six millions étaient universellement démasqués comme un mensonge de la propagande, l'Etat sioniste serait condamné, et l'influence des juifs dans le monde occidental en serait considérablement affaiblie.
Si je pouvais être sûr qu'un tel livre serait rapidement traduit en farsi et en arabe (et si possible dans d'autres langues importantes du monde musulman), j’écrirais un livre d'environ 400 pages, avec de nombreuses illustrations, sur la genèse et la fonction de l'histoire de l'Holocauste. Ce livre tiendrait compte des derniers résultats de la recherche révisionniste.nction de l'histoire de l'Holocauste. Ce livre tiendrait compte des derniers résultats de la recherche révisionniste.