En 1917,
Lev Davidovitch Bronstein (Trotski) déclara publiquement : « Nous devons transformer la Russie en un
désert peuplé de nègres blancs auxquels nous allons infliger une tyrannie telle
qu’aucun des plus effarants despotes orientaux ne l’aurait jamais imaginée. La
seule différence est que la tyrannie ne viendra pas de la droite, mais de la
gauche et ne sera pas blanche mais rouge, dans le sens littéral du terme, parce
que nous verserons tellement de sang que toutes les pertes en vies humaines des
guerres capitalistes feront pâle figure en comparaison. Les plus grands
banquiers d’outre-Atlantique travailleront en collaboration étroite avec nous.
Si nous sommes les vainqueurs de la Révolution [bolchevique] et si nous écrasons la Russie, nous
consoliderons la puissance du sionisme et nous deviendrons une force telle que
le monde entier se mettra à genoux devant elle. Nous montrerons quelle est
cette puissance. En employant la terreur et les bains de sang nous réduirons
l’intelligentsia russe au rang d’ilotes et à une condition bestiale. »
(Trotski,
discours, Petrograd, décembre 1917, in Aaron Simanovich, Memoirs, Paris,
1922, Molodaya Grandiya, Moscou, N°6, 1991, page 55)
Cent
ans de sionisme, comme l’avait annoncé Trotski en 1917, c’est un programme
politique qui s’est réalisé dans toute sa plénitude en 2017. Ah, si nos
politiciens, dans un autre registre il est vrai, pouvaient tenir leurs
promesses aussi bien que l’a fait Trotski !
Le
XXe siècle avait pourtant bien commencé car, en 1907, soucieux d’éviter les
conflits armés, Nicolas II avait réalisé son grand objectif diplomatique
avec la création de la Cour permanente de la Haye, dont le but était de
prévenir le recours à la force dans les rapports entre les Etats. Les
puissances contractantes, à savoir la plupart des grandes nations d’Europe, des
Amériques et d’Asie, s’étaient engagées à s’entendre en vue d’assurer le
règlement pacifique des différends internationaux.
La
Convention pour le règlement pacifique des conflits internationaux du 18
octobre 1907, avec ses 97 articles, semblait avoir tout prévu, à tel point
qu’en juillet 1914, Guillaume II était en croisière sur la Baltique,
persuadé que l’attentat terroriste de Sarajevo du 28 juin 1914 n’allait pas mettre
en péril la paix du monde et que tout allait s’arranger grâce au merveilleux
joujou diplomatique élaboré par le brave cousin Niki !
Mais,
pendant que le Kaiser prenait des vacances, le Tsar était contraint par les
francs-maçons bellicistes de son entourage à engager la Russie sur les chemins
de la guerre.
Alors
que la crise politique battait son plein entre la Serbie et l’Autriche-Hongrie,
le président français Raymond Poincaré s’était déplacé en personne à
Saint-Pétersbourg
pour proposer au Tsar une offre difficile à refuser : Constantinople et
les Détroits en contrepartie de l’entrée en guerre de la Russie au côté de la
France et de la Grande-Bretagne. C’était l’aboutissement de la mission
historique et mystique de la Sainte Russie visant à ressusciter l’Empire romain
d’Orient perdu par la chrétienté en 1453.
Or,
nous savons aujourd’hui que l’objectif des fauteurs de guerre était de détruire
les Empires centraux et russe au profit de la Révolution judéo-bolchevique et
du sionisme et non pas de permettre à la Russie de réaliser ses objectifs
séculaires.
En
décembre 1916, le Tsar donna enfin l’ordre à ses armées de marcher sur
Constantinople, ce qui signifiait qu’elles n’allaient plus se saigner pour le
seul profit de la France et de la Grande-Bretagne mais pour le salut de la
patrie. Dès lors que l’armée russe perdait son utilité pour les Alliés, il
convenait de mettre un terme au détestable régime tsariste en déclenchant une
révolution, ce qui fut fait en février 1917.
Dès
le début de l’année 1917, des troubles déstabilisèrent la Russie à cause du
sabotage des transports ferroviaires contrôlés par les forces subversives,
provoquant ainsi de graves pénuries alimentaires, ce qui incita les soldats à
se mutiner. Ces désordres coupèrent l’herbe sous les pieds de l’offensive qui
devait permettre à la Russie de réaliser des objectifs de guerre devenus
totalement incompatibles avec les intérêts sionistes.
En
novembre 1917 la Déclaration Balfour confirmait le soutien de la
Grande-Bretagne au projet sioniste d’établir un « foyer national pour le
peuple juif » en Palestine. Cette déclaration avait été négociée par les
représentants autoproclamés du Peuple élu en contrepartie de l’entrée en guerre
des Etats-Unis. Dès l’été 1916 la Grande-Bretagne était à genoux après avoir
perdu 420 000 hommes sur les champs de bataille de la Somme. Pour rien. A
cette époque, la Grande-Bretagne n’avait plus qu’une semaine de ravitaillement
en vivres et en munitions suite aux conséquences de la guerre sous-marine menée
à outrance par l’Allemagne. Adressée à Lord Rothschild, la Déclaration Balfour
était la preuve que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis allaient soutenir le
programme politique sioniste annoncé par Trotski.
Le
29 décembre 1917, un décret du gouvernement bolchevique annula unilatéralement
la dette de l’Etat, dont les fameux emprunts russes, d’un montant de 15
milliards de francs-or, souscrits par plus d’un million et demi de
« petits-porteurs » français.
A
l’automne 1918, l’Empire allemand était aux abois et le Kaiser crut trouver
avec le prince Max de Bade l’homme providentiel capable d’apporter une solution
politique au conflit armé.
Nommé
le 3 octobre 1918 au poste de chancelier d’Empire, Max de Bade était un ami
d’Harold F. McCormick, richissime et influent industriel considéré comme le
Ford de la machine agricole. Pacifiste dans l’âme, McCormick avait proposé en
1915 déjà un plan de paix basé sur 11 propositions (Harold F. McCormick, Via Pacis, McClurg & Co, Chicago,
1917, 64 pages).
McCormick
avait épousé la fille de John Rockefeller et il était un ami intime du
président Wilson. A cette époque, le régime bolchevique était lui aussi aux
abois : il avait montré son vrai visage en exterminant presque tous les
Romanov et en faisant régner la terreur dans le pays pendant que l’Armée rouge
de Trotski tentait par tous les moyens de contrer l’avance des forces
contre-révolutionnaires du général Denikine et de l’amiral Koltchak.
Par
l’entremise de McCormick qu’il avait rencontré en Suisse avec l’appui d’un
Conseil fédéral qui craignait à juste titre de graves troubles consécutifs à
une grève générale suscitée par la propagande bolchevique, Max de Bade proposa
alors que le président des Etats-Unis impose une paix à l’Ouest afin de
permettre à l’armée allemande de se retourner à l’Est.
Regroupant
toutes ses forces sur ce seul front, l’armée allemande aurait pu mettre fin au
régime de terreur de Lénine et de Trotski. Les Russes blancs auraient été
portés au pouvoir en reprenant à leur compte les engagements financiers de la Russie
impériale.
Rejetée
par les Alliés, l’offre de Max de Bade avait toutefois apporté la preuve que
les intérêts de la finance internationale n’étaient pas les mêmes que ceux des
petits épargnants français…
Elle
avait surtout confirmé que le régime bolchevique était en fait soutenu par des
démocraties occidentales pilotées par la franc-maçonnerie internationale. En
effet, au mois d’avril 1918, alors que la Russie venait de signer la paix avec
l’Allemagne, la République du Grand-Orient (dite française…) remit à l’Armée
rouge de Trotski 3000 wagons remplis d’armes et de munitions.
Cet
armement d’une portée décisive ne pouvait être utilisé que pour combattre les
forces contre-révolutionnaires, à un moment crucial où il aurait été possible
d’étouffer dans l’œuf la Terreur rouge annoncée par Trotski et confirmée, cent
ans plus tard, par le bilan humain du communisme, évalué à près de cent
millions de victimes, dont vingt millions pour la seule Union soviétique
(1917-1991).
Mais
le piège est de faire croire aux futures victimes que le compteur s’est arrêté
de tourner, alors que les débuts de l’Etat islamique au Moyen Orient font
furieusement penser à ceux du régime judéo-bolchevique en Russie. L’avenir est
toujours décoiffant pour les autruches.