Selon
un récent arrêt de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH), un citoyen
suisse, Arnold von Winkelried, a été victime d’une violation de sa liberté
d’expression par un tribunal turc qui l’avait condamné pour son révisionnisme.
Animateur d’un comité pour la réhabilitation d’Heinrich Himmler, il avait
déclaré publiquement que le génocide des Juifs était un « mensonge
international ». Au terme de l’audience, la LICRA et les cinquante autres
associations qui s’étaient portées parties civiles, de même que le justiciable
blanchi, ont déclaré la main sur le cœur qu’ils étaient ravis de ce jugement…
Euh !
il y a une petite erreur de casting et une rectification s’impose… Voici la
version corrigée.
Selon
un récent arrêt de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH), un citoyen
turc, Dogu Perinçek, a été victime d’une violation de sa liberté d’expression
par un tribunal suisse qui l’avait condamné pour son révisionnisme. Animateur
d’un comité pour la réhabilitation de Talaat Pacha, il avait déclaré que le
génocide des Arméniens était un « mensonge international ». Au terme
de l’audience, les Arméniens, les Turcs et le justiciable blanchi ont déclaré
la main sur le cœur qu’ils étaient enchantés de ce jugement…
Dernier
avatar des peuples conquérants de l’Islam, les Turcs d’un Empire ottoman sur le
déclin personnifiaient le dicton selon lequel on peut tout faire avec des
baïonnettes, sauf s’asseoir dessus. C’était si vrai au tournant des années 1900
que le gouvernement de « l’homme malade » de l’Europe s’appelait le
Divan...
Cet
empire multiethnique et multiconfessionnel anticipait en quelque sorte ce que l’on
nous présente aujourd’hui comme une évolution de nature
« darwinienne » vers le meilleur des mondes possibles.
Allié
de l’Allemagne pendant la Première guerre mondiale, l’Empire ottoman fut
partagé entre les futurs vainqueurs avant même la fin du conflit. Pour décider
le tsar Nicolas II à entrer en guerre la France et l’Angleterre concédèrent à
la Russie la souveraineté sur Constantinople et les Détroits.
C’était
là l’ambition suprême de la politique séculaire des tsars qui se considéraient
comme les héritiers légitimes d’un Empire romain d’Orient envahi par les Turcs
au fil des siècles, jusqu’à la chute finale de 1453 et la mort au combat du
dernier empereur sur les murailles de Constantinople.
Pour
faire bon poids, les Accords Sykes-Picot de mai 1916 concédèrent à la Russie
tsariste une province de Mossoul que l’on savait déjà riche en pétrole. Cette
étonnante générosité de la France et de l’Angleterre fut pour la Russie un
cadeau empoisonné, un appât destiné à la faire basculer dans la guerre au côté
des Alliés, puis, de la guerre, dans une révolution bolchévique financée les
« Banquiers internationaux ». Jusque-là, depuis la guerre de Crimée
et les guerres balkaniques, les Puissances européennes avaient toujours contré
l’expansion russe vers le sud, au besoin en s’alliant avec l’Empire ottoman.
En
1901, le fondateur du sionisme, Theodor Herzl, fut reçu par le Sultan Abdul
Hamid II pour négocier un échange de territoires en Palestine contre la remise
de la dette turque contractée auprès de financiers internationaux.
Le
Sultan lui fit la réponse suivante : « Je préfère périr par le fer plutôt que céder la Palestine. »
Le Sultan avait par ces mots signé sa déchéance et les
« Jeunes-Turcs » exécutèrent la sentence lors de la révolution du 24
juillet 1908.
Fondé
le 14 juillet 1889, cent ans exactement après la Révolution française dont ils
adoptèrent la devise républicaine « Liberté-Egalité-Fraternité », ces
Jeunes-Turcs étaient en fait des Dönmeh,
issus d’une communauté sépharade expulsée d’Espagne en 1492.
Etablie principalement à Salonique et à Istanbul,
la « communauté » fut contrainte de se convertir à l’Islam. Ces
Dönmeh étaient en quelque sorte des marranes musulmans, autrement dit des
migrants n’étant pas ce qu’ils prétendaient être !
La secte des Dönmeh, pénétrée de la doctrine du
frankisme et influencée par le faux messie Sabbataï Zevi, se manifesta au
grand jour à travers l’organisation des Jeunes-Turcs et d’un comité
« Union et Progrès », mouvement « laïque » qui n’eut de
cesse de détruire en Turquie l’Islam et la Chrétienté au profit des intérêts
sionistes.
L’un d’eux, Marcel Samuel Raphael Cohen, sioniste
et franc-maçon, alias Tekin Alp (1883-1961), est considéré comme le père
fondateur du nationalisme turc et du panturquisme.
Le 25 janvier 1913, trois Dönmeh Jeunes-Turcs,
Enver Pacha, Talaat Pacha et Djemal Pacha prirent le pouvoir à la faveur d’un
coup d’Etat afin d’accélérer les réformes engagées par la révolution de 1908.
L’allié germanique y contribuait pour sa part en prescrivant à l’homme malade
de l’Europe des remèdes drastiques qui passaient par la modernisation et
l’encadrement de l’armée ainsi que la réorganisation de l’économie par le biais
d’un important soutien financier et logistique avec la construction de la très
stratégique ligne de chemin de fer Berlin-Bagdad. Il suffit de penser aux
convois de wagons-citernes gorgés d’or noir circulant jour et nuit des puits de
pétrole irakien vers l’industrieuse Germanie pour imaginer le genre de
cauchemars qui devaient hanter les nuits des affairistes de la City !
Nahum Goldmann, ancien président du Congrès Juif
Mondial explique pourquoi le gouvernement des « Jeunes-Turcs » se
rangea au côté de l’Allemagne trois mois après le début de la Première guerre
mondiale : « D’ailleurs, pour
tous les Juifs du monde, les choses étaient simples : la Russie tsariste
était le pire ennemi des Juifs et du judaïsme, or les Allemands étaient contre
la Russie, donc nous étions pro-allemands. » (1)
Les sionistes avaient deux fers au feu pendant la
Première guerre mondiale : une branche anglophile, représentée par Chaim
Weizmann, misait sur l’Angleterre, une autre, germanophile, représentée par
Yitzhak Ben Zvi et David Ben Gourion, misait sur l’Allemagne et son allié
ottoman. Pendant que Weizmann mettait ses talents de chimiste au service de
l’industrie de guerre britannique, Ben Zvi mobilisait à Jérusalem une éphémère
« Légion sioniste » censée défendre la Palestine contre une invasion
britannique ou française. La Déclaration Balfour (une lettre au baron de
Rothschild…) remettra les pendules à l’heure anglaise en accordant aux
sionistes un droit d’établissement dans une Palestine libérée du joug de
l’Empire ottoman. Et les deux branches du sionisme se partagèrent le butin au
terme de la Deuxième guerre mondiale, puisque Weizmann deviendra le premier
président d’Israël et Ben Zvi le deuxième !
Dispersés entre l’Empire russe et l’Empire ottoman,
les représentants du peuple arménien se réunirent en juillet 1914 à Erzeroum,
capitale de l’Arménie turque, pour se concerter sur la politique à suivre au
cas où un conflit de grande ampleur viendrait à éclater en Europe. Le
gouvernement Jeune-Turc promit aux Arméniens une large autonomie au cas où ils
se rallieraient à la cause turque, c’est-à-dire, le cas échéant, à combattre la
Russie chrétienne. Les Arméniens de Turquie refusèrent de trahir leurs frères
arméniens de Russie. Le souvenir des années 1894-96, où près de 300 000
Arméniens furent massacrés par les Turcs, était encore dans toutes les
mémoires. Les rares survivants se rappelaient aussi qu’un jour avant les
exécutions, les Juifs du voisinage marquèrent les maisons chrétiennes d’une
croix blanche.
Le peuple arménien fut dès lors assimilé à une
cinquième colonne dont la présence au sein de l’Empire ottoman représentait un
grave danger pour la sécurité de l’Etat. Dès l’entrée en guerre de l’Empire
ottoman, au mois de novembre 1914, le Sultan et Calife de l’Islam proclama la
guerre sainte, ce qui fut sans effet sur le loyalisme des supplétifs musulmans
des troupes coloniales françaises et britanniques. Les armées russes du front
des Balkans et du front du Caucase avaient pour objectif de guerre
Constantinople et les Détroits. Mais la grave défaite subie par l’armée russe à
Tannenberg eut pour conséquence de retarder les offensives prévues sur ces deux
fronts. En décembre 1915, c’est-à-dire après que les principaux massacres
eurent lieu, le tsar Nicolas II se rendit à Tbilissi pour y rencontrer des
notables arméniens : « De tous
les pays, les Arméniens se pressent pour rejoindre les rangs de la glorieuse
armée russe, prêts à donner leur sang pour la victoire des armées russes.
(…) Que le drapeau russe flotte librement
sur les Dardanelles et le Bosphore, que les Arméniens sous le joug turc
puissent recevoir la liberté, que le peuple arménien de Turquie qui a souffert
pour la foi du Christ reçoive la résurrection pour une vie nouvelle… »
Des unités de volontaires arméniens furent
incorporées dans l’armée russe qui, dès 1915, commença à libérer les
territoires arméniens du joug de l’Empire ottoman. En janvier 1915, l’armée
russe lança une offensive victorieuse sur le front du Caucase contre les
régiments d’Enver Pacha. En avril 1915, face à l’avancée des troupes russes en
direction du lac de Van, au cœur de l’Arménie turque, le gouverneur ordonna le
massacre de la population arménienne, accusée d’intelligence avec l’ennemi. Le
21 mai 1915, un gouvernement provisoire arménien se mit en place sous la
protection de la Russie dans la ville de Van libérée après trois semaines de
siège et au prix de 55 000 morts. Le 24 avril 1915, Talaat Pacha, alors
chef du gouvernement (grand vizir) et ministre de l’intérieur, signa un décret
assimilant les Arméniens à des rebelles alliés à l’ennemi russe et, le 27 mai
1915, une loi ordonna la déportation de tous les Arméniens vers la Syrie et
l’Irak. Une telle mesure concrétisait la décision prise par le gouvernement des
Jeunes-Turcs d’exterminer le peuple arménien de Turquie.
Le 15 septembre 1915, Talaat Pacha adressa l’ordre
suivant aux gouverneurs de province : « Il a déjà été dit que, par ordre du Comité « Union et
Progrès », le gouvernement ottoman a décidé d’exterminer tous les
Arméniens résidant en Turquie. Ceux qui s’opposeraient à cet ordre ne pourront
être considérés comme amis du gouvernement. Quels que regrettables puissent
paraître les moyens employés pour atteindre le but proposé, il faut étouffer la
voix de la conscience et ses propres sentiments d’humanité et mettre fin à
l’existence de ce peuple, sans égard pour les femmes, les enfants et les
malades. » (2)
Les gendarmes ottomans exécutèrent cet ordre avec
zèle car ils pouvaient dépouiller impunément leurs victimes, avec en prime
l’exercice immodéré du traditionnel droit de cuissage islamique infligé aux
chrétiennes. Des rafles avaient lieu dans les villes et les villages situés
dans des territoires que les Arméniens, convertis au christianisme en l’an 301,
occupaient bien avant les invasions musulmanes : séance tenante, les
familles arméniennes devaient tout quitter et se joindre aux colonnes de
déportés. Les jeunes femmes et les enfants étaient séparés de leurs parents et
vendus comme esclaves aux tribus kurdes qui pillaient en chemin le peu qui
restait à voler. Quant aux survivants, ils marchaient sans trêve ni repos dans
les déserts de Mésopotamie jusqu’à ce que mort s’ensuive.
D’après les conclusions du rapport Bryce, du nom de
l’historien et homme politique britannique Lord James Bryce, la population
arménienne de l’Empire ottoman aurait compté entre 1,6 à 2 millions d’habitants
avant les massacres de 1915. Sur ce nombre, de 1 à 1,2 million auraient été
déportés. Parmi ces déportés, près de la moitié d’entre eux auraient succombé.
En résumé, les Arméniens de Turquie auraient été partagés en trois groupes à
peu près équivalents : 600 000 environ auraient échappé aux
déportations, 600 000 déportés auraient échappé à la mort et le reste
aurait été massacré ou aurait succombé à l’épuisement provoqué par les
conditions mêmes de la déportation. En 1916, le comité américain de secours
humanitaire en faveur des Arméniens de Turquie estima que le nombre de victimes
devait s’élever entre 600 000 et 850 000.
Quant aux biens spoliés par les autorités ottomanes
ou pillés lors des déportations, ces forfaits profitèrent à leurs auteurs sans
que ces derniers ne cherchent à les camoufler ou à les nier : incroyable
chutzpah, le gouvernement « Jeune-Turc » demanda à l’ambassadeur des
Etats-Unis, le rabbin Abraham Elkus, d’intervenir auprès des compagnies
américaines pour obtenir le paiement des assurances sur la vie contractées par
les Arméniens massacrés, puisque tous les héritiers étaient aussi
décédés !
On comprend mieux pourquoi la Turquie s’est
toujours refusée à qualifier de « génocide » le massacre des
Arméniens, une reconnaissance qui ouvrirait aussitôt le droit pour les
descendants des victimes à revendiquer de légitimes réparations.
Le 15 mars 1921, Soghomon Tehlirian exécuta Talaat
Pacha d’une balle de pistolet dans une rue de Berlin. L’ordonnateur du génocide
arménien s’était réfugié en Allemagne à la fin de la guerre et il avait été
jugé et condamné à mort par la Fédération révolutionnaire arménienne dans le
cadre de l’opération Némésis, chargée de rendre justice aux victimes.
Jugé pour assassinat, Tehlirian fut acquitté par le
tribunal de première instance de Berlin, l’assassinat de sa parenté justifiant
son acte selon la Justice allemande. Quant aux deux autres responsables du
génocide, Djemal Pacha fut assassiné par des Arméniens à Tiflis et Enver Pacha
périt lors d’un engagement contre un détachement de l’Armée rouge commandé par
un officier arménien.
La diplomatie des Etats-Unis joua un rôle très
important pour l’Empire ottoman : de 1889 à 1892, un certain Salomon
Hirsch représenta les Etats-Unis à Constantinople ; il fut remplacé par un
Salomon Strauss de 1897 à 1900 et de 1909 à 1911.
Entre-temps Strauss avait été nommé secrétaire
d’Etat à l’Economie. De 1913 à 1916, c’est le banquier Henry Morgenthau
(senior) qui occupa le poste d’ambassadeur auprès de la Sublime Porte. Son
fils, secrétaire d’Etat au Trésor dans le gouvernement Roosevelt, conçu en 1944
un plan pour réduire le peuple germanique en servitude et transformer
l’Allemagne en un vaste champ de pommes de terre. A noter que les Etats-Unis
n’entrèrent pas en guerre contre l’Empire ottoman : il faut croire que le
massacre des Arméniens ne figurait pas à l’ordre du jour du président Woodrow
Wilson, si ardent pourtant à défendre le droit humanitaire et le droit des
peuples à disposer d’eux-mêmes : « Vanter
effrontément la duplicité criminelle d’un chef d’Etat [Woodrow Wilson] qui se dit neutre pour aider sournoisement
l’une des parties et faire des affaires avec elle. Puis accoler son nom à celui
du Christ. Mettre dans le même sac la ruse et Dieu. Quelle puanteur
d’hypocrisie puritaine et roublarde. Il n’y a plus rien de sain. Le crime sent
l’encens et le bien sent l’ordure. » (3)
Quant à l’Etat sioniste, il est à
noter que plusieurs tentatives de députés israéliens pour faire reconnaître le
caractère génocidaire des massacres perpétrés par les Turcs envers les
Arméniens échouèrent. D’un côté, il s’agissait certes pour Israël de ne pas
aggraver des rapports difficiles avec une Turquie intransigeante à toute
reconnaissance du génocide arménien – et pour cause – et un Azerbaïdjan
toujours en conflit avec l’Arménie voisine, mais il existe des raisons bien
plus profondes qui poussent l’entité sioniste à ne pas reconnaître le génocide
arménien. Quant à Washington, Paris et Londres, ces capitales s’alignent
systématiquement et dans tous les domaines sur la position de Tel-Aviv.
La notion de génocide comprise selon
le droit international est une appellation d’origine très contrôlée qui ne
saurait être galvaudée. Une autre raison, moins évidente, est à chercher dans
les coulisses d’une secte judéo-maçonnique cabaliste contrôlée par les Dönmeh,
noyautant les Jeunes-Turcs. Le silence des historiens sur cet autre point de
détail de l’Histoire est particulièrement éloquent.
En septembre 2002, peu avant l’Opération
« Choc et Effroi » de mars 2003 déclenchée par l’armée étatsunienne
qui provoqua le retour de l’Irak à l’âge de pierre, un rapport des services de
renseignement militaire irakien évoquait les racines Dönmeh du fondateur de
l’Islam wahhabite, Muhammad ibn Abdul Wahhab. Ce rapport fut divulgué le 13
mars 2008 par l’Agence étatsunienne de renseignement militaire (US Defense
Intelligence Agency). La source initiale de ces révélations viendrait des
mémoires d’un certain « Hempher », espion britannique trilingue –
turcophone, persanophone et arabophone – actif au Moyen-Orient vers le milieu
du XVIIIe, se faisant passer pour un Azéri et qui, sous le nom de
Mohammad, approcha le futur fondateur du wahhabisme pour l’inciter à créer une
secte musulmane susceptible de déstabiliser la Sublime Porte, autrement dit le
Califat ottoman.
Le wahhabisme serait ainsi né des intrigues
coutumières à la politique étrangère de la perfide Albion qui cherchait par ce
biais un moyen de saper l’Empire ottoman… Cette secte wahhabite, qui se
spécialisa d’emblée dans les massacres et le terrorisme, serait de nos jours
toujours opérationnelle à travers l’Etat islamique. Son objectif stratégique
consiste à déstabiliser durablement les pays musulmans afin de susciter l’exode
massif de populations arabes via la Turquie et la Libye vers l’Europe pour, de
même, affaiblir les Etats de l’UE au profit des Etats-Unis et de son
poisson-pilote implanté en Palestine…
Dans ces conditions, la Cour européenne des Droits
de l’homme (CEDH) ne pouvait se permettre de donner raison à une justice
helvétique qui avait condamné un négateur du génocide arménien : le
négationniste Perinçek ne pouvait nier un tel génocide puisque le terme de
génocide ne saurait s’appliquer au massacre de quelques infidèles…
Le reste n’est que du pilpoul destiné à faire
passer la pilule.
Chacun peut contempler dans la salle d’audience de
la CEDH un spectaculaire emblème maçonnique fixé au mur juste derrière la
tribune des juges. La lettre G qui
figure en son centre symbolise le chiffre 7, ce qui veut dire, selon la cabale,
que ces juges prétendent refaire le monde à leur image... Problème : les
honorables Grands-juges, un brin simiesque à force de singer le Bon Dieu, ne
sont pas très jolis…
Autre indice révélateur, le siège de la CEDH à
Strasbourg est intégré dans un Eruv, autrement dit un périmètre où les Juifs
orthodoxes se considèrent « comme à la maison ». Dans cet espace
délimité de manière discrète les Juifs ne sont pas contraints par les
commandements du shabbat.
La loi judaïque exige que les usagers d’un Eruv
obtiennent l’autorisation des autorités si les lieux sont publics ou des
propriétaires si les lieux sont privés. C’est donc en toute connaissance de
cause que l’on peut qualifier la CEDH de tribunal judéo-maçonnique, autrement
de Kahal suprême pour l’Europe…
Des dizaines de justiciables campent sous le pont
de l’Europe à Strasbourg, certains depuis des années, dans l’attente d’une
hypothétique réponse de la CEDH. Dans la majorité des cas, leur requête est
déclarée irrecevable pour vice de forme… On ignore si le pont en question est
intégré dans l’Eruv de la CEDH…
Et qu’en pensent les principaux intéressés, les Arméniens ? Un
historien arménien, Romen Episkoposian, a publié en février 2002 un livre
intitulé Le Système national.
Lors de sa parution, le livre fut présenté au public lors d’une
réunion de l’Union des Ecrivains Arméniens. Le chapitre 8.6 de cet ouvrage
commence ainsi : « Il existe
deux nations dans le monde d’aujourd’hui qui incarnent le mal dans sa forme la
plus aboutie et agressive. Celles-ci sont les Juifs – nation dissolvante
investie de la mission de saper et de pourrir, et les Turcs – nation meurtrière
investie de la mission de détruire et de supprimer ». Le peuple
syrien, situé entre une Turquie crypto-juive et l’Etat sioniste, appréciera ce
commentaire en toute connaissance de cause...
Dans le livre d’Episkoposian, l’Holocauste est qualifié de « mythe inventé par le sionisme », et
de « plus grande falsification du 20e siècle ».
Les intellectuels arméniens présents lors de la réunion de présentation ont pu
exprimer leur satisfaction : « Enfin
un livre sur lequel nous pouvons nous appuyer pour éduquer les jeunes
générations ».
Le génocide arménien, c’est le truc de la tête de Turc pour une
opération sous fausse bannière au profit des intérêts judéo-maçonniques au
Proche-Orient.
1) Nahum Goldmann, Le Paradoxe juif, Stock, 1976, page 28
2) Fridtjof Nansen, L’Arménie et le Proche-Orient, chapitre XI, Librairie Paul
Geuthner, 1928 (une reproduction photographique de cet ordre figure dans
l’ouvrage de Aage M. Benedictsen, Les
Arméniens, Copenhague, 1925, page 259)
3) Romain
Rolland, Journal des années de guerre
1914-1919, Albin Michel, Paris, 1952